Les 26 et 27 avril, le Sénat coutumier organisera au Centre culturel Tjibaou (CCT) la 2e édition de l’Assemblée du peuple kanak. Deux journées d’échanges et de partage qui se dérouleront dix ans après la proclamation de la charte du peuple kanak à Ko We Kara.
Lors de ces deux journées, il s’agira de « faire un état des lieux dix ans après la présentation de la charte en 2014 », explique Yvon Kona, ancien président du Sénat coutumier, aujourd’hui porte-parole de l’institution. « Quand on parle de cette charte, on voit qu’il y a eu des avancés en dix ans. Des avancées sur la justice transitionnelle ou encore sur la position du Sénat coutumier sur la mer de Corail. » Ces deux journées organisées au CCT interviennent dans un contexte politique mouvementé, mais le Sénat coutumier souhaite avant tout prendre un peu de hauteur, mais aussi faire des propositions pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. L’Assemblée du peuple kanak, qui regroupe l’ensemble des autorités coutumières, entend établir une feuille de route pour ce qu’elle appelle « la marche du peuple autochtone kanak ». Lors des travaux, l’APK (Assemblée du Peuple kanak) proposera notamment la mise en place « d’une grand palabre à l’échelle du pays avec l’ensemble des élus et des responsables politiques de tous bords ».
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