Alors que l’usine du Nord a entamé sa mise en sommeil et que les rumeurs vont bon train, le PDG de KNS, Neil Meadows, a tenu à apporter sa version des faits.
D’entrée de jeu, mercredi 28 février, durant la conférence de presse qui s’est tenue sur le site de Vavouto, à Voh, Neil Meadows, le PDG de KNS a tenu à remettre les pendules à l’heure : c’est le groupe Glencore qui a refusé l’aide de l’Etat (ndlr : à savoir 24 milliards de francs, dont 7 milliards de subvention-énergie, auxquels s’ajoutaient plus de 5 milliards « de ressources supplémentaires » et un prêt de près de 12 milliards de francs). En cause : les perspectives baissières du marché du nickel et « la pression exercée par les actionnaires » du groupe suisse, dont le bénéfice avant impôt (Ebidta) a été réduit de moitié en 2023. « Glencore a évoqué à plusieurs reprises les investissements faits pour KNS de l’ordre de 9 milliards de dollars. Il a indiqué ne pas souhaiter mettre davantage (…). Et à partir du moment où Glencore a confirmé qu’il ne voulait pas participer au financement, l’État a retiré son offre ». En revanche, le fait que la province Nord ne soit pas favorable à l’ouverture des exportations de minerai brut n’a vraisemblablement pas pesé dans la décision de Glencore, à en croire le PDG.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !