Les faits remontent au début de la semaine dernière, sur la commune de Bourail. Mardi, à Nouméa, l’auteur des faits était au tribunal pour répondre de ses actes.
« Oui, c’est vrai, il est beau ! Mais il y en a d’autres, des beaux garçons… » Et puis, « est-ce que vous vous rendez compte du mal que vous faites à vos parents ? Si vous aviez une fille, vous aimeriez la voir dans cet état ? » C’est par ces mots, prononcés avec calme mais force (les yeux plantés dans ceux de son interlocutrice), que Maître Siggrid Klein a tenté de raisonner sa cliente, mardi après-midi au tribunal. La jeune femme était en pleurs en regardant celui qui, depuis deux ans, était son compagnon : des larmes n’ont cessé de couler de ses yeux noircis par les coups reçus une semaine plus tôt.
Dans le box des accusés, le prévenu, 22 ans, grand, athlétique, t-shirt blanc et courtes dreadlocks non attachées, n’a pas eu un mot d’excuse pour la victime. Placé en détention provisoire depuis vendredi, et présenté quatre jours plus tard en comparution immédiate, il a demandé un délai pour préparer sa défense. Il sera finalement jugé le 3 mai. En attendant, son avocat, Maître Cédric Bull, réclame, pour son client, « une expertise psychiatrique » visant à comprendre la mauvaise « gestion de ses émotions ».
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Anthony Fillet
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