Hier, lundi, a été lancée la seconde étude « Bien dans mes claquettes » au collège Georges Baudoux. Mise en place par la province Sud pour la première fois en 2022, cette enquête vise à évaluer le bien-être des jeunes, et donc à adapter les politiques publiques en faveur de la jeunesse. Une enquête qui sera désormais renouvelée tous les deux ans.
Bien-être à l’école et au sein de la cellule familiale, consommation de drogues ou d’alcool, pratique (ou pas) d’activités extra-scolaires… Ce sont quelques-unes des thématiques abordées au sein de l’enquête « Bien dans mes claquettes », menée auprès de toutes les classes de 3e de la province Sud. Une étude qui, grâce aux réponses obtenues, « nous permet d’avoir un cadrage de nos politiques publiques provinciales, mais également en lien avec les communes. Par exemple, lors de notre première étude, en 2022, on s’est rendu compte qu’il y avait plus de 70 % des élèves qui se sentaient en sécurité à l’école, et donc 30 % qui ne se sentaient pas en sécurité […] Une fois qu’on analyse tout ça par la suite, on essaie de mettre en place des politiques publiques », illustrait hier Gil Brial lors du lancement, au collège Georges Baudoux, de la seconde étude « Bien dans mes claquettes ».
Tous les deux ans
Basée sur le « modèle islandais », la province Sud – en collaboration avec l’Agence sanitaire et sociale – effectuera cette même enquête tous les deux ans. L’intérêt est de pouvoir « voir les évolutions, notamment au niveau des consommations d’alcool, qui se font très jeune. L’objectif, c’est que dans dix ans on puisse constater que la courbe s’inverse », développe Gil Brial.
C’est notamment grâce à cette première étude qu’a été pensé le dispositif « Click & Mouv », permettant aujourd’hui aux jeunes de 11 à 17 ans de pratiquer des activités sportives et culturelles grâce à un porte monnaie électrique de 15 000 francs. A cette période, « on avait constaté que 48 % des jeunes de 14 ans ne pratiquaient pas d’activités extra-scolaires. Or, d’après plusieurs études menées dans le monde, la dérive vers la consommation d’alcool ou de drogues c’est l’oisiveté. Il fallait donc occuper ces jeunes », explique le 2e vice-président de la province Sud.
Réalisée auprès de tous les élèves de 3e de la province Sud jusqu’au 31 mai prochain, cette seconde enquête laissera place à un rapport global disponible, normalement, au dernier trimestre de cette année.
Nikita Hoffmann
