Maintenant que les manifestations ont eu lieu, et que chacun a réaffirmé ses positions, que peut-il se passer ? Tous les regards se tournent vers Paris, à qui étaient destinés les messages et les images produits lors des deux rassemblements organisés samedi à Nouméa.
C’est en fait de New York, où il se trouvait à l’invitation du maire, que Gérald Darmanin a commenté la situation en Nouvelle-Calédonie. « Au siège de l’ONU à New York », a-t-il dit sur sa page Facebook, « j’ai été auditionné par le Comité C24 des Nations Unies. L’occasion de rappeler, en toute transparence, l’engagement de la France en faveur du respect du droit international, du droit à l’autodétermination, du dialogue entre indépendantistes et non-indépendantistes en Nouvelle-Calédonie, et de la main tendue de l’État. » La main, l’État la tend aux uns et aux autres pour qu’ils retrouvent le chemin du dialogue, et Gérald Darmanin de réaffirmer que l’État était prêt à mettre en pause la réforme constitutionnelle, dès lors que les partenaires locaux reprenaient les discussions en vue d’un accord global.
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Nicolas Vignoles