Tout le monde est parti pour Paris où, ce soir pour nous, débutera une semaine de réunions et de rencontres, dont on attend beaucoup, mais dont on ne sait pas ce qu’il en sortira.
Le premier point positif est qu’ils y sont tous, non-indépendantistes comme indépendantistes, ces derniers seront représentés par leur « équipe de négociation » que conduit Roch Wamytan. Si l’on en croit le programme, assez flou, transmis aux délégations, tout commence par une journée consacrée au nickel, à laquelle prendront part les présidents d’exécutifs et les acteurs miniers et métallurgiques. Cette journée sera-t-elle mise à profit pour « bouger la doctrine nickel » comme l’a exhorté le chef de l’État lors de son discours place des Cocotiers ? Mystère. En tous les cas, il y sera refait le constat que le nickel calédonien ne va pas bien du tout, et qu’il faut trouver des solutions si l’on veut éviter la catastrophe. Une seconde séance consacrée au nickel est d’ailleurs programmée pour mercredi soir à Paris. Le reste du programme ne comporte a priori que des réunions politiques.
Que veut l’État ?
Si les délégations calédoniennes sont toutes à Paris, le gouvernement a également mobilisé du monde. Rappelons que cette séquence est organisée à l’invitation de la Première ministre Elisabeth Borne, mais que vont y prendre part Gérald Darmanin et Philippe Vigier, mais aussi Bruno Lemaire ministre de l’Économie, Christophe Béchu ministre de la transition écologique et Jean-Noël Barrot, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, chargé de la Transition numérique et des télécommunications.
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