Les huit centres miniers de la SLN sont toujours à l’arrêt depuis que la province Nord a suspendu les autorisations d’exploitation de l’opérateur sur son territoire. Bien qu’« extrêmement préoccupés » par la situation, les salariés syndiqués appellent à la plus grande retenue.
Depuis le 11 avril, les quelque 700 salariés de la SLN travaillant en province Nord n’ont toujours pas repris leurs activités sur leurs sites respectifs. Ils ont été mis à contribution pour sécuriser les mines et ont pris part à des actions de formation et de maintenance. Mais la situation qui s’éternise commence à les préoccuper, malgré le maintien de leur rémunération. Réunis au sein d’une Intersyndicale SLN, ils ont exprimé leur vive inquiétude quant à la situation de l’entreprise, dans un communiqué tout en réaffirmant leur engagement à maintenir la production minière et métallurgique, « seule voie du redressement de l’entreprise et du sauvetage des milliers d’emplois que la filière Nickel génère en Nouvelle-Calédonie ».
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Beryl Ziegler