Implanté dans quasiment tous les recoins de la Calédonie, le merle des Moluques a fait sa place depuis plus d’un siècle sur le territoire. Aujourd’hui, au même titre que le cerf rusa, il est considéré comme une « espèce envahissante », bien que son impact sur la faune et flore locale reste à étudier.
En Calédonie, il est communément surnommé « moluque » ou « pattes jaunes », eu égard à la couleur de ses griffes. Il pullule en ville ou dans les zones où l’homme est présent, et fait aujourd’hui partie intégrante du paysage calédonien.
Qui s’y intéresse a sûrement déjà dû entendre cette très fameuse légende affirmant qu’il avait été amené sur le territoire par les Américains, pour lutter contre la tique du bétail. En réalité, le merle des Moluques (ou « Martin triste ») fut introduit en Calédonie dès la fin du XIXe siècle, pour lutter contre la sauterelle, « qui faisait des ravages à l’époque sur les cultures, notamment celles de canne à sucre », indique David Ugolini, président de la société calédonienne d’ornithologie. « Son introduction s’est faite en plusieurs vagues, avec sept ou huit tentatives d’implantations », précise ce dernier.
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