Les faits qui lui sont reprochés sont d’une gravité relative, mais son absence à l’audience ne lui a pas fait marquer des points, bien au contraire.
Une classe du lycée Blaise Pascal était de passage vendredi matin au tribunal de Nouméa. Malheureusement pour eux, les élèves n’ont pas vu grand-chose de l’audience correctionnelle du jour. Il leur a été demandé de quitter la salle pour les deuxième et troisième dossiers, des agressions sexuelles sur mineurs. Ils ont eu le temps de suivre seulement la première affaire, jugée en une petite demi-heure, en l’absence du prévenu, « célibataire, sans profession, sans revenu » et a priori « sans domicile fixe » puisque « l’huissier de justice n’a pas réussi à le localiser », précise la présidente de l’audience, Sylvie Morin. « C’est dommage qu’il ne soit pas là » pours’ expliquer, pointe le vice-procureur, Nicolas Kerfridin, réclamant « six mois de prison » contre cet individu de 19 ans, né à Nouméa. Après délibération, le tribunal l’a condamné à cinq mois de prison, avec sursis probatoire d’une durée de deux ans. Une peine assortie d’obligations : travail ou formation, et soins pour une addiction au cannabis. Il devra également réaliser un travail d’intérêt général d’une durée de 120 heures.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !