La Chambre territoriale des comptes (CTC) de Nouvelle-Calédonie a rendu la semaine dernière un rapport sur la gestion et les comptes du Fonds social de l’habitat (FSH) et de sa filiale, le Fonds calédonien de l’habitat (FCH), pour les exercices 2018 et les suivants.
Comme toujours avec la CTC, le résultat final, aboutissement d’un travail de plusieurs mois, est consigné dans un épais rapport : le dernier en date, qui concerne donc le FSH et le FCH, est long de 118 pages. La synthèse, dix fois plus courte, résume assez bien la problématique.
Pour commencer, il est rappelé quelques chiffres. « Le parc immobilier de la Nouvelle-Calédonie en 2019 » comptait « 109 000 logements, dont 90 800 résidences principales ». Sur ce total, « en dix ans la part du secteur locatif social a augmenté de 13 % à 15 % des logements occupés. Ce taux est désormais identique à celui de la Métropole. À titre de comparaison, il est très supérieur à celui de la Polynésie française (4 %). » Concrètement, sur le Caillou, « le secteur locatif social, rare aux Îles Loyauté, héberge 5 % des ménages en province Nord, 18,5 % en province Sud et 20 % dans le Grand Nouméa ». Dans le détail, en 2021 la Sic gérait 68 % des logements sociaux, la Sem Agglo 13 % et donc le FSH 19 %.
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Anthony Fillet