Cette année, les législatives ont déplacé plus de 60 % des 9 662 électeurs de la zone VKP. Un record dans cette zone où, habituellement, le taux de participation lors d’une telle élection dépasse rarement les 50 % au 1er tour.
Pouembout, 7 heures. À l’ouverture de la mairie, ce dimanche, il n y a pas foule. Néanmoins, quelques personnes se relaient, au compte goutte, au sein du bureau de vote numéro 1 de la commune. Parmi elles, Paul et Colette, des anciens du village, qui ne dérogent à aucune journée de vote, même avec une canne sous chaque bras. « On a du mal à marcher, on ne tient pas debout, mais on y va quand même. C’est pour cela qu’on y va le matin, comme ça on est sûrs qu’il n’y a pas beaucoup de monde », partagent les octogénaires. Non loin, Ambre, habitante de Népoui, a également fait le choix de glisser son bulletin dans l’urne dès la première heure. « Mon bureau de vote est encore dans cette commune, alors je me suis motivée à prendre la route tôt ce matin […] J’avoue, je ne vote pas souvent aux législatives, mais là, c’était important. On sait pourquoi on se bat, donc on est obligés de répondre présents », affirme la jeune femme.
À Voh, les habitants ont été très matinaux, et formaient déjà une petite foule, devant la mairie, aux alentours de 8h15. Sur les 2 479 électeurs de la commune, « déjà 112 personnes ont voté dans la première heure. Alors que pour les Européennes, pour ce même bureau de vote on était à 99 votes sur toute la journée », compare Eddy Poadja, premier adjoint de la commune. « Là, il y a vraiment du monde. Même des gens que l’on n’avait jamais vu voter viennent », affirme-t-il.
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*Prénom d’emprunt
Nikita Hoffmann