« Il y avait la volonté de s’en prendre à un symbole de l’État »

Trois jeunes Kunié ont comparu devant le tribunal correctionnel de Nouméa, suspectés d’avoir caillassé la brigade de gendarmerie de l’île et tenté de s’y introduire. A leur demande, le procès a été renvoyé. Deux d’entre eux ont été incarcérés en détention provisoire.

Une gendarmerie encerclée par des dizaines de personnes, des familles exfiltrées à la hâte et une inquiétude jusqu’au plus haut sommet de la hiérarchie. Un peu moins d’un mois après une mobilisation devant la gendarmerie de l’île des Pins qui a marqué les esprits, c’est à la justice désormais de s’emparer de cette affaire. Trois jeunes Kunié, âgés de 27 ans à 33 ans, suspectés d’avoir participé à cette action pour dénoncer le dégel du corps électoral, ont été traduits devant le tribunal correctionnel de Nouméa dans le cadre d’une comparution immédiate, vendredi matin. Sitôt leurs auditions de gardes à vue terminées, ils ont été déférés devant le procureur de la République mercredi avant un passage devant la juridiction deux jours plus tard pour répondre de violences et d’outrages sur les gendarmes, de dégradations sur la brigade et de tentatives d’intrusion.

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Jean-Alexis Gallien-Lamarche

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