L’entraîneur calédonien du FC Nantes a évoqué la situation actuelle sur son île natale. Avec une certaine émotion alors que la Calédonie est en proie aux émeutes depuis lundi.
Pour les Calédoniens vivant en Métropole, la période actuelle sur le Caillou est également un moment difficile, qu’ils tentent de suivre à 22 000 kilomètres avec une certaine inquiétude et une grande émotion. Antoine Kombouaré, l’entraîneur du FC Nantes, a confié son mélange de sentiments face à ces émeutes. “Je peux dire que je suis triste. Triste de voir ce qui se passe là-bas. J’ai peur. Et en même temps, je suis en colère parce que, ce qu’on voit là aujourd’hui, ce n’est pas beau. Et puis surtout, il y a des gens qui souffrent, il y a des morts”, a réagi le technicien en conférence de presse, à deux jours du déplacement de son équipe à Monaco pour le compte de la 34e et dernière journée de Ligue 1.
“On n’a pas fait ce qu’il fallait pour éviter tout ça”
“Dans ces cas-là, il vaut mieux ne pas parler. Il y a un moment de recueillement, il y a beaucoup trop de morts. Aujourd’hui, vous avez cinq morts. Je n’aime pas l’image que je vois aujourd’hui de mon pays”, a-t-il ajouté.
“J’ai mon père, j’ai toute ma famille, mon frangin là-bas. J’ai dit ce que j’avais à dire. Je suis aujourd’hui très triste, malheureux par rapport à tout ce que je vois. Et puis en même temps, je suis très en colère parce qu’à l’arrivée, ce n’est pas normal. Donc, on n’a pas fait ce qu’il fallait pour éviter tout ça”, a-t-il poursuivi.
Depuis lundi, cinq personnes, dont deux gendarmes, sont décédées lors de ces émeutes.