Le bureau politique du FLNKS, réuni mardi à Dumbéa, a publié un bilan de la semaine de discussions avec Manuel Valls.
Comme convenu au lendemain de sa convention de Dumbéa, le FLNKS a publié un communiqué dressant son bilan des discussions de la semaine dernière. Le FLNKS estime que certains objectifs ont été atteint et de citer : « l’État Français est revenu dans son rôle d’équidistance, le socle des discussions est bien l’Accord de Nouméa, les discussions politiques et institutionnelles se tiennent en Kanaky, le passage en force est exclu et la recherche du consensus est une volonté manifeste. La méthode Valls est encourageante, pour autant le FLNKS restera vigilant sur la suite du processus. » Et comme les non-indépendantistes, le FLNKS juge que le document remis par Manuel Valls « n’engage que l’État ». Cela étant pour le Front, version Tein, des éléments restent à clarifier. Le FLNKS réclame ainsi que « la trajectoire vers la pleine souveraineté doit être assumée par la puissance administrante », il réclame à nouveau la présence du président du FLNKS en l’occurrence Christian Tein aux négociations qui devraient être supervisées par l’ONU.
Il est demandé également « la sécurisation de l’avancée des discussions », car souligne le FLNKS, « si nous nous dirigeons vers une issue favorable dans les discussions avec Manuel Valls, l’État doit nous donner des garanties pérennes de sanctuarisation du processus de dialogue engagé même si le locataire d’Oudinot venait à changer ». Enfin, le communiqué rappelle que « l’apaisement et la sécurité de la situation sur le terrain est une compétence de l’État ». Une fois cette liste établie, le FLNKS conclue en annonçant que « la convention du 4 mars 2025, a confirmé le mandat de discussion de la délégation politique du FLNKS, mais que ces éléments incontournables devront être traités et trouver des réponses avant de s’engager dans la phase de négociation ».
Nicolas Vignoles