L’affaire du 1881 fait couler beaucoup d’encre, c’est le moins que l’on puisse dire. Il faut dire que cette rixe géante impliquant jusqu’à 400 personnes est intervenue dans le contexte particulier post-émeutes.
Ça n’est pas un banal fait divers qui est survenu dans la nuit de samedi à dimanche dernier. La soirée « Ladies Night » organisée par le 1881 et ouverte à tout public a particulièrement dégénéré, et s’est achevée par une gigantesque bagarre, des destructions mineures et des vols. Les policiers et les gendarmes qui sont intervenus ont eu à faire face à un vrai danger. « Les forces de l’ordre qui sont intervenues ont fait face à des individus particulièrement hostiles afin de rétablir l’ordre, a précisé Anaïs Aït-Mansour, directrice de cabinet du Haut-commissaire. Le maintien de l’ordre a été particulièrement périlleux. La rixe de 300 à 400 personnes, lorsque les forces de l’ordre se sont réunies, a donné lieu à des représailles contre les forces de l’ordre dans un climat particulièrement délétère. Elles ont essuyé des jets de projectiles, des bouteilles en verre, des morceaux de béton, des pierres et des armes par destination. » Des plaintes ont été déposées, une enquête judiciaire a été ouverte et au total, sept personnes ont été blessées dont un gendarme, un policier et un agent de sécurité, et « une personne ayant fait l’objet d’extorsion et ensuite violemment frappée ». Fort heureusement les blessés ont été légèrement atteints, les dégradations sont mineures et une trentaine de bouteille d’alcool ont été volées.
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Nicolas Vignoles