Reconnu coupable d’avoir tué, à coups de pied dans la tête puis en lui sautant dessus à plusieurs reprises, un septuagénaire croisé lors d’une nuit alcoolisée d’octobre 2022 à Rivière-Salée, Karim Atti, 23 ans, a été condamné, hier par la cour d’assises de Nouvelle-Calédonie, à vingt ans de réclusion criminelle.
Le second jour du procès a commencé par le passage, à la barre, de plusieurs témoins indirects, dont les réponses n’ont pas apporté grand-chose. Est ensuite arrivée la plaidoirie de la défense. « Je ne vais pas chercher à minimiser les faits », pas plus qu’à « justifier l’injustifiable », entame Me Barbara Brunard. « Être avocat de la défense, c’est difficile », rappelle-t-elle, expliquant qu’en rentrant chez elle, « tard » lundi soir au terme d’une longue première journée de procès, elle s’est interrogée : « comment fait-on pour défendre celui qui ne cherche pas à se défendre ? ». Car cet accusé, « il ne conteste rien », ne parle quasiment pas, « accepte tout ».
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Anthony Fillet.