Le tribunal correctionnel de Nouméa a cherché, la semaine dernière, à répondre à cette interrogation, sachant que le voleur, jugé en comparution immédiate, nie avoir tiré. Les faits se sont produits il y a dix jours au Mont-Dore.
Se faire cambrioler est traumatisant. Énervant, également. Alors, lorsque l’on revient chez soi après avoir déposé une plainte à la gendarmerie un peu plus tôt, et que l’on constate qu’un nouveau vol est en cours, moins de quarante-huit heures après le premier, il y a de quoi voir rouge. Surtout quand, dépassant de sous la terrasse en bois, on aperçoit des baskets orange, disparues lors de la première intrusion dans la nuit du 14 au 15 février. Cet après-midi du 16, elles sont portées par l’un des deux intrus du dimanche. La mère de famille, arrivée sur place avec son fils et sa belle-fille, n’hésite pas. N’écoutant que son « courage », raconte-t-elle, terme que reprendra un peu plus tard le président du tribunal pour la féliciter, elle saute sur l’un des voleurs, qui après un échange de coups finit par s’enfuir. La famille sort alors une corne de brume, pour prévenir le quartier. Le fugitif n’a pas, tout du moins dans les premiers jours, été retrouvé. Son nom ? Son complice dit l’ignorer, ne propose qu’un surnom : « Coco ». « Faire des cambriolages avec quelqu’un qu’on ne connaît pas, ce n’est pas très professionnel », lui fait remarquer le président.
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Anthony Fillet