C’est la question posée par Manuel Valls, ministre des Outre-mer, auditionné hier par les membres de la commission des lois de l’Assemblée nationale. Et il y apporte quelques réponses.
« Les Outre-mer », dit-il ainsi, « ce sont des atouts considérables et des défis immenses », mais ajoute Manuel Valls, « c’est aussi dans les Outre-mer que les crises sont les plus dures, que les vulnérabilités sont les plus fortes, que les relations de confiance sont les plus difficiles à construire ». Aussi veut-il changer la vision que la Métropole a de ses Outre-mer qui souffrent, dit-il, « d’un sentiment de mépris et d’abandon ». Le ministre évoque les temps de crise, les émeutes, les tempêtes à l’issue desquels les territoires ultramarins « se rappellent aux autorités parisiennes et aux populations hexagonales. Mais quand se calme la fièvre, quand passent les tornades, quand cessent les pluies, ils retombent immédiatement dans l’oubli. »
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Nicolas Vignoles