De juillet à septembre, quelques centaines de baleines à bosse migrent du pôle Sud vers les eaux plus chaudes du lagon, pour se reproduire et mettre bas. Chaque année, la province Sud réunit les professionnels du whale watching pour rappeler les règles de bonne conduite.
Observer ces mammifères exceptionnels tout en les respectant : c’est l’objectif de la désormais traditionnelle formation proposée par la province Sud aux opérateurs du whale watching. La baleine à bosse n’est plus classée sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) – sauf en Océanie, « car la population y est encore de petite taille, en raison d’une tradition de chasse, notamment au XIXe siècle : les baleiniers américains venaient dans les eaux du Pacifique récupérer la graisse des baleines, qui leur servait de combustible », détaille Patrice Plichon, chef du bureau des gardes nature de Nouméa.
Si l’espèce a frôlé l’extermination dans les années 1960, elle s’est depuis reconstituée, notamment depuis l’interdiction de la chasse dans les années 1980. La baleine à bosse vit dans l’Antarctique, mais elle vient se reproduire et mettre bas dans des eaux plus chaudes. « Les baleineaux ne peuvent pas survivre dans les eaux très froides, car ils n’ont pas encore les couches de graisse nécessaires pour supporter ces températures extrêmes », explique encore Patrice Plichon.
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Isabelle Peltier