Le clip de sa chanson « Frérot » sera diffusé au cinéma, le 4 septembre, lors de la première partie du film Léon au Ciné City. Polyvalent et talentueux, il n’hésite pas à essayer différents styles de musique.
Guillaume Amarnier est passionné par son art. Ce trentenaire aux yeux bleus perçants a commencé la musique il y a dix ans. Pendant deux ans, cet homme à la boucle d’oreille argentée travaille avec acharnement pour atteindre un niveau professionnel. Volatile, il a entrepris de nombreuses choses sans vraiment les finir : une licence d’économie et de droit à Toulouse, une licence de sociologie, la planche à voile… Mais la musique l’a toujours porté. « Si c’est le seul truc qui ne m’a jamais lassé, je vais faire ça, tant pis », dit-il avec son franc-parler. Sa conception de l’art est particulière, il puise son inspiration dans ses émotions. « Pour moi, la musique je la vois comme de l’art avant tout. Je pense que l’art, à la base, c’est juste exprimer une part de qui tu es. J’ai envie que ma musique soit sincère », explique-t-il.
Avant de sortir un morceau, Guillaume a besoin de « le digérer ». La plupart de ses chansons ont été composées des années avant leur diffusion. Sauf une, l’exception qui confirme la règle, « L’amour », sortie le 18 juin. L’artiste ne se décrit pas comme un chanteur « engagé », mais à travers ce morceau il a voulu faire passer un message « de paix », en raison des récents événements : « Y’a des trucs que je comprends pas, je fais pas semblant. Dans la fumée, j’ai vu la peur, des cœurs sanglants. Y’a du soleil mais tout est sombre comme dans l’espace. Moi, je vois que des hommes qui voulaient juste avoir une place », chante-t-il.
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Inès Figuigui
