C’est pour répondre à cet objectif nécessaire qu’une convention a été signée par le gouvernement avec l’association Handidactique.
Cette association présidée par Pascal Jacob est à l’origine d’une charte qui engage les professionnels de santé à travailler ensemble pour améliorer la prise en charge médicale du public souffrant de handicap. Pascal Jacob a passé plusieurs jours en Nouvelle-Calédonie où il a rencontré les acteurs du secteur du handicap, il a conclu son séjour en signant la « charte Romain Jacob » avec Thierry Santa, membre du gouvernement chargé du handicap et l’ensemble des acteurs de la santé au Médipôle. Cette charte vise à promouvoir la collaboration entre les professionnels de la santé, les établissements de soins, les autorités sanitaires, le tissu associatif, les familles, les aidants, les organismes de formation professionnelle continue, à organiser un meilleur accès aux soins des personnes handicapées.
Déjà des actions prévues
« Cette signature, a déclaré Thierry Santa, est l’aboutissement d’un travail conjoint lancé en 2022 entre le gouvernement et le Médipôle. Il a pour principal objectif d’améliorer l’accueil des personnes en situation de handicap dans les établissements de soins, mais aussi de répondre à l’ensemble des acteurs du soin et de l’accompagnement souvent démunis face au manque de sensibilisation, de formation et de moyens dédiés ». Il existe déjà des initiatives en Nouvelle-Calédonie, telles que les permanences de dentistes dans les maisons de retraite, mais l’objectif de la charte est d’étendre ces différents dispositifs le plus largement possible. Il est ainsi prévu, entre autres, la mise en place de formations continues pour accompagner les personnels concernés, et de lancer le dispositif handisoins, c’est-à-dire la coordination des services de soins pour éviter de multiplier les déplacements des personnes en situation de handicap. Sera également instauré le dispositif « blablasoins » pour pallier le manque ou les difficultés de transport des personnes handicapées pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux. « La Nouvelle-Calédonie, a souligné Pascal Jacob, n’a pas fait l’erreur de mettre à l’écart les personnes vivant avec un handicap. La société calédonienne n’est pas discrimante, l’inclusion, elle est de fait. Cependant, a-t-il précisé, il y a beaucoup de choses à faire encore ».