Notre dessin de ce lundi illustre bien quelques vérités. Après l’assassinat de Dominique Bernard et avec ce qui se passe au Moyen-Orient, la France a basculé à nouveau dans l’angoisse du terrorisme, la terreur de l’attentat aveugle. Une situation qui occupe le gouvernement, et en particulier le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Cependant, la Nouvelle-Calédonie demeure à son agenda : quelle région de France bénéficie-t-elle d’un tel traitement et d’une telle attention de la part de l’État, dans un moment aussi particulier ? Aucune, si ce n’est la Nouvelle-Calédonie, parce que l’État est convaincu qu’ici, les choses doivent avancer. N’en déplaise à l’Union Calédonienne, arcboutée dans une stratégie de blocage et d’opposition, dont on ne sait pas où cela va la mener si ce n’est dans le mur ou dans la violence. Et tout ça dans un contexte économique, industriel et social qui frise la catastrophe, et conduit les Calédoniens à être de plus en plus nombreux à partir ou à ne pas rentrer. C’est cette situation qui a été de nouveau décrite lors du déjeuner des élus d’Outremer à l’Élysée, un discours que le président de la République a bien entendu, puisqu’il a confirmé que « la Nouvelle-Calédonie était un sujet en soi ». Un sujet que l’État n’entend pas lâcher.