La juridiction financière a contrôlé les comptes et la gestion de la direction des affaires sanitaires et sociales de la Nouvelle-Calédonie, recommandant notamment de mieux structurer l’offre de soins et de réguler davantage les dépenses.
Voici une nouvelle pièce à verser au dossier de la santé en Nouvelle-Calédonie, de sa gestion et de sa performance. Et c’est un diagnostic qui devrait intéresser les autorités calédoniennes, en quête d’économies. Dans un document de 70 pages publié lundi, la Chambre Territoriale des Comptes de Nouvelle-Calédonie (CTC) dresse un tableau complet de « la gestion de la direction des affaires sanitaires et sociales » et propose des pistes d’amélioration. Premier constat, et pas des moindres, « le dispositif d’observation de l’état de santé est lacunaire, tant sur le plan sanitaire, social que médico-social » alors même que « le rapport de la situation sanitaire du territoire date de 2018 ». Pour les magistrats, chargés du contrôle des fonds publics et de leurs régularités, il devient impératif d’actualiser ce rapport « pour adapter l’organisation du système de soins aux besoins de santé de la population ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !