La Calédonie accueillera le mois prochain les premières Assises de l’économie maritime Indopacifique. Une manière pour le Caillou d’asseoir sa place dans la région
En marge du développement du Pôle maritime, lancée en septembre 2022, le gouvernement a officialisé la tenue des premières Assises de l’économie maritime Indopacifique. Un événement, organisé du 25 au 27 octobre à Nouméa, qui aura pour objectif de « mettre en lumière l’économie maritime dynamique et diversifiée de la Nouvelle-Calédonie au sein de la région ». « Le président de la République a fait de la Nouvelle-Calédonie une place forte de l’Indopacifique donc on lui donne du corps à travers des secteurs d’activité, notamment le maritime, le numérique, l’innovation et les sciences », détaille Christopher Gygès, en charge de l’économie numérique et de l’économie de la mer.
Cette « journée de la mer 2.0 » sera une grande première. « On accueillera nos voisins australiens, néo-zélandais, polynésiens, mais également des participants de La Réunion ou encore de Mayotte », précise le membre du gouvernement, vantant la participation de milieux divers avec la participation prochaine « de représentants politiques et administratifs, mais également des représentants du secteur privé avec les différents Cluster Maritime ou la French Tech ». L’idée ? « Créer des synergies et renforcer les liens au sein de l’économie bleue régionale », précisent les organisateurs dans un communiqué.
« Être ce champion maritime »
Un vaste sujet alors que de multiples sujets, comme les activités de service maritime pour les professionnels, la préservation des océans, la recherche ou encore l’innovation seront évoquées. « On a un savoir-faire, il faut le montrer, c’est aussi le but de ces assises. La zone économique exclusive (ZEE) dont on dispose, la place qu’on a au milieu du Pacifique, les infrastructures et la réglementation donnent à la Calédonie les perspectives et les moyens d’être ce champion maritime au milieu du Pacifique. On compte bien prendre cette place », assure Christopher Gygès, qui promet, d’ores et déjà, « un grand moment pour l’Outre-mer français ».
Claire Gaveau