Dans le sillage du Collectif des usagers de Kunié, qui ont bloqué durant plusieurs jours l’aérodrome de Moue, Maré et Lifou montrent également des signes de contestations, concernant le prix des billets d’avion et du fret. Le gouvernement fait le point.
Jeudi 24 août, à la mairie de l’île des Pins, ils ont tenté de trouver une issue au conflit qui perdure. Les représentants du gouvernement, de la province Sud, de la Grande Chefferie, du collectif des usagers de Kunié et, évidemment, d’Air Calédonie s’étaient réuni autour de la table alors que l’aérodrome de Moue avait été bloqué plusieurs jours par les habitants de l’île. Ces derniers dénonçaient les nouveaux tarifs appliqués sur le fret, les horaires inadaptés des vols et le non-respect du tarif unique pour les locaux.
Une semaine après cette réunion, et dans une ambiance toujours tendue alors que Maré et Lifou font également preuve de mécontentement (lire en bas de page), le gouvernement, principal actionnaire de la compagnie domestique, a tenu à mettre les choses au clair, rappelant que la crise sanitaire avait eu un impact considérable sur l’entreprise avec seulement « 262 000 passagers en 2021, soit près de 200 000 passagers en moins par rapport à 2019 ». Dans une situation économique difficile, alors qu’elle a dû contracter un prêt garanti par l’Etat de 1,2 milliard de francs (remboursable jusqu’en 2027), Air Calédonie affiche un exercice déficitaire de « 460 millions de francs en 2022 ». Connectez vous pour y accéder !Ce contenu est réservé aux abonnés.