Mis à part certains responsables de l’UC, tout le monde s‘est retrouvé hier matin au haut-commissariat pour une séquence politique.
Le Chef de l’État a rappelé ses positions, mais on retient de son intervention qu’il réaffirme la nécessité de trouver un accord sur le corps électoral dans un avenir proche, et la séquence de discussion à Paris en août prochain y sera consacrée. Pour ce qui est de trouver un accord global et définitif sur la Nouvelle-Calédonie, il fixe aux discussions un délai d’un an. Dans son propos, la présidente de la province Sud, Sonia Backès a précisé que les Loyalistes « seront au rendez-vous de l’histoire. » Et elle a utilisé une métaphore sportive : « Après un match épuisant qui laissera des traces chez chacun d’entre nous, a-t-elle dit, nous voulons, et je le dis solennellement à nos partenaires de l’autres côté de la table, nous serrer la main comme on le fait après une épreuve sportive aussi difficile soit-elle. C’est aussi l’esprit de la politique telle que nous la concevons : nous nous affrontons parfois violement. Mais à la fin, nos enfants ont vocation à partager cette terre, à vivre ensemble pour les siècles à venir. » Connectez vous pour y accéder !Ce contenu est réservé aux abonnés.