Après quatre jours de garde à vue, les sept marins étrangers, interpellés sur un navire au large de la Nouvelle-Calédonie, à bord duquel plus de deux tonnes de poudre blanche ont été saisies, ont été présentés à un juge d’instruction. Les débats autour de leur détention devaient se poursuivre jusqu’à tard dans la nuit de jeudi.
Il fallait faire un choix, privilégier la rapidité des poursuites ou approfondir une enquête qui s’annonce tentaculaire. D’après nos informations, le parquet de Nouméa a décidé de l’ouverture d’une information judiciaire dans le cadre du dossier de la saisie de 2,5 tonnes de cocaïne sur un navire intercepté au large de la Nouvelle-Calédonie, la semaine dernière. Après près de 96 heures d’auditions sous le régime de la garde à vue au sein du commissariat central de Nouméa, commencées dimanche soir, sept hommes ont été extraits pour être emmenés au palais de justice de Nouméa. À 13 heures précises, plusieurs fourgons de la police nationale sont entrés dans l’enceinte judiciaire sous bonne escorte. Les policiers de l’unité d’élite du Raid, cagoulés et lourdement armés, avaient procédé à la sécurisation du site et à la surveillance des individus, signe de la sensibilité de cette affaire inédite sur le territoire calédonien.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche