La Semaine nationale de l’identification des chiens et des chats est relayée cette année par le gouvernement et le groupement technique vétérinaire de Nouvelle-Calédonie. Un geste qui n’est pas encore rendu obligatoire sur le territoire.
Le texte est en préparation depuis six ou sept ans, et un avant-projet de loi du pays a été examiné par l’exécutif en avril 2024. Il pourrait être voté par le Congrès dans les semaines ou les mois à venir. En Nouvelle-Calédonie, identifier son chien ou son chat au moyen d’une puce ou d’un tatouage n’est donc toujours pas obligatoire. Colette Arpaillange, vétérinaire et présidente du groupement technique vétérinaire (GTV NC), s’en désole : « Il s’agit d’un geste essentiel, c’est le premier lien entre le propriétaire et son animal. On ne peut pas parler de bien-être animal sans cette identification ». Le GTV NC a déjà relayé la campagne métropolitaine l’année dernière, même si le contexte local est différent, comme l’explique Colette Arpaillange : « Dans l’Hexagone, l’identification des animaux est obligatoire depuis longtemps, et cette campagne existe depuis huit ans. Cette année nous avons aussi sollicité le gouvernement, qui nous a répondu favorablement ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Isabelle Peltier