L’idée a été portée par Vaimu’a Muliava, membre du Congrès, lors de la 11e assemblée régionale (Asie-Pacifique) de l’assemblée parlementaire de la francophonie.
Ils sont compétents et parlent la même langue que les Calédoniens, sont donc forcément intéressants pour un territoire qui, depuis les émeutes de l’an dernier, peine à retenir le personnel médical et à en faire venir d’autre pour combler les départs en cascade. À l’occasion de cette 11e assemblée régionale (la dernière s’était tenue au Vietnam en 2022), organisée en fin de semaine dernière à Nouméa, l’idée de faire venir, à terme, des médecins asiatiques a été posée sur la table. C’était l’objet de la seconde table ronde, nommée « La coopération francophone en matière d’employabilité et de recrutement dans le secteur médical dans les pays d’Asie et du Pacifique, à la lumière de l’exemple néo-calédonien ». La première table ronde était intitulée « Le développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation francophone dans les pays d’Asie et du Pacifique ».
Cette assemblée parlementaire pour notre zone, née en 2005, compte huit membres : Cambodge, Laos, Vietnam, Vanuatu, Calédonie (depuis 2017), Polynésie, Wallis-et-Futuna et Pondichéry (une région indienne où la langue française est parlée). L’assemblée générale, prévue tous les deux ans, avait été annulée l’an dernier, la Calédonie ne se déclarant pas en mesure d’accueillir l’événement. Pondichéry devait prendre le relais, mais a dû abandonner l’idée. L’édition attendue pour 2024 a ainsi eu lieu ici en 2025.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Anthony Fillet