Le village de Poro, au nord de Houaïlou, n’a pas été épargné par les émeutes. Le Centre de formation aux techniques de la mine et des carrières (CFTMC) a notamment subi plusieurs exactions et n’accueille plus de stagiaires depuis. Un virage stratégique s’impose aujourd’hui pour l’établissement qui, à son apogée, formait des dizaines de stagiaires aux métiers miniers et employait 35 salariés, majoritairement issus des alentours.
En raison de la crise que traverse le secteur minier, les entreprises ont cessé de solliciter la structure, et préfèrent internaliser leurs formations. Résultat : plus aucune session n’est aujourd’hui dispensée à Poro, où seuls sept salariés assurent la surveillance et l’entretien des infrastructures.
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Béryl Ziegler