Selon des informations de l’Agence France Presse, la militante indépendantiste Frédérique Muliava, mise en examen dans le volumineux dossier des émeutes du 13 mai avant d’être transférée en Métropole en juin dernier, pourrait prochainement revenir en Calédonie.
« Depuis le 8 mars, les juges ont assoupli cette mesure de liberté conditionnelle, donc je dois pointer au commissariat une fois par mois au lieu de trois fois par semaine, et je peux me déplacer dans l’Hexagone, sans être limitée au Puy-de-Dôme ». Dans une interview donnée au journal L’Humanité mi-mai, Frédérique Muliava, qui dénonçait sans surprise « des transferts politiques » et « l’état colonial », évoquait tout de même l’allègement de son contrôle judiciaire. Celui-ci a encore été assoupli alors que, selon des informations publiées par l’Agence France Presse, l’ancienne directrice de cabinet de Roch Wamytan, alors président du Congrès, peut désormais quitter le sol métropolitain et rentrer à Nouméa.
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Claire Gaveau