Que faisait cet homme, ivre et hurlant, avec un moteur de bateau posé à côté de lui le mardi 25 février dernier ? Puis pourquoi, toujours à Nouméa, se trouvait-il le jeudi 6 mai dans un nakamal alors fermé ? Deux questions auxquelles il lui a fallu répondre face au tribunal correctionnel.
Il y a les voleurs discrets… et il y a les autres. Tous, quasiment, se font attraper un jour, mais pas tous aussi rapidement. Il faut dire qu’exposer son butin en plein après-midi n’est pas la plus brillante des idées, encore plus dans la commune où la population est la plus nombreuse et la plus dense. Être ivre à côté de l’objet volé, en short, torse nu, turban sur la tête, les yeux injectés de sang, hurlant et proférant des insultes, ne touche, là aussi, pas au génie.
Cet homme de 30 ans s’est pourtant cru malin en refusant d’abord de répondre aux interrogations des policiers appelés par des riverains inquiets, avant de leur assurer que cet objet, un moteur d’une annexe de bateau, est à lui, quand bien même il se montre incapable de donner des informations à son sujet… C’est flou, aussi, sur le prétendu navire avec lequel il serait venu. En réalité, tout est faux.
Les policiers, s’il les a ainsi menés en bateau « c’était pour rigoler », explique-t-il, sourire en coin, à la présidente du tribunal correctionnel de Nouméa.
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A.F.