Le 12 mai, un « accord économique, fiscal et social » a été signé entre les principaux partenaires sociaux et le gouvernement, à la suite de la conférence sociale et fiscale d’avril. Les précisions de Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge notamment de l’économie et de la fiscalité.
Pourquoi avez-vous souhaité mener ces travaux, alors que le sujet institutionnel occupe le devant de la scène ?
Parce que, justement, il n’y a pas que le sujet institutionnel. Et je crois que les Calédoniens ont besoin de signaux positifs. Les partenaires sociaux – ceux qui représentent les entreprises et les salariés – et le gouvernement sont en capacité d’avancer ensemble sur les sujet du quotidien. C’est un message fort. On a aussi voulu, dans la méthode, prendre le temps de la discussion.
Qu’est-ce qui, selon vous, a permis de faire converger des visions aussi divergentes que celles de l’USTKE et du Medef par exemple ?
Ce qui nous a unis, c’est le constat de la nécessité de réformes pour améliorer la situation économique. Chacun est sorti de son idéologie de base et a mis de l’eau dans son vin. Par exemple, on a discuté du transfert de charges sociales vers la fiscalité, qui était jusqu’à présent un tabou pour les organisation syndicale. Un dispositif qui aujourd’hui doit être étudié et qu’on doit aborder avec pragmatisme. S’il profite aux salariés, alors il faut y aller.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Propos recueillis par Béryl Ziegler