Dans un rapport publié mercredi, la Chambre territoriale des comptes épingle le cadre contractuel des casinos de Nouméa, tout en saluant leur dynamisme économique et leur contribution fiscale.
Les deux casinos de Nouméa, le Grand Casino et le Casino Royal, n’avaient encore jamais été contrôlés par la Chambre territoriale des comptes (CTC) de Nouvelle-Calédonie. C’est désormais chose faite. Dans un rapport daté du 28 mai 2025, l’institution dresse un bilan contrasté de leur gestion entre 2019 et 2024. Elle appelle notamment à une refonte des cahiers des charges. « Les cahiers des charges conclus avec la commune de Nouméa pour les deux casinos ont revêtu jusqu’à présent un caractère très succinct, sans réels engagements de la société exploitante ni suivi par la commune », note la CTC. Sur le territoire, la réglementation repose sur un partage des compétences : l’État fixe le cadre des jeux de hasard, le Congrès adopte les autres règles et le cahier des charges, le Gouvernement accorde les autorisations, et la commune établit le cahier des charges d’exploitation. Ces conventions pourraient, selon la chambre, relever d’une délégation de service public, ce qui impliquerait une mise en concurrence, jamais mise en œuvre.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Claire Rio-Pennuen