La Fédération des œuvres laïques annonce une décision difficile : la fermeture de ses centres de loisirs le mercredi, faute de moyens financiers et de fréquentation suffisante. Une situation qui reflète des difficultés plus larges touchant le secteur de l’animation et du loisir en Nouvelle-Calédonie.
En haut de la colline du sémaphore, Kari Véo, le nouveau complexe de la FOL, brille de mille feux, et son restaurant tourne à plein régime. On pourrait croire que tout va bien pour la FOL, ressuscitée de ses cendres en juin 2023 après douze ans de fermeture. Mais il n’en est rien. L’association créée en 1954 courbe l’échine. Ses actions sociales sont au plus mal.
Précarité et coupes budgétaires
« Au vu du contexte de fortes restrictions budgétaires et de la baisse des effectifs », la FOL a pris la douloureuse décision d’arrêter, après les vacances d’avril, l’accueil des enfants le mercredi dans ses centres de loisirs. L’association n’a pas vraiment eu le choix. « Depuis décembre, nous avons perdu 70 % de nos effectifs. Ajouté à cela le manque d’aide publique… on ne s’en sort pas », explique Jean-Brice Peirano, directeur de la FOL. L’absence quasi-totale de subventions publiques et la précarité grandissante des familles ont eu raison de cette activité centrale de la FOL, qui n’est pas la seule concernée. L’accueil des enfants en situation de handicap a lui aussi été réduit depuis décembre.
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Béryl Ziegler