Par communiqué, samedi, l’Éveil Océanien est revenu sur le vote, deux jours plus tôt en assemblée provinciale à Nouméa, de « la fin tant décriée de certaines mesures sociales ».
« Certes, les crises successives et en particulier celle liée au 13 mai 2024 auront presque achevé financièrement toutes les collectivités dont la province Sud, qui doit donc faire plus avec moins, mais la politique menée depuis le début de la mandature laisse à penser qu’elles sont plus un bel alibi qu’une cause », attaque le parti, évoquant une « répression sociale » auparavant « à peine voilée » et « désormais dévoilée ». L’Éveil Océanien estime que « cette politique est le meilleur moyen d’enterrer les liens sociaux qui ont été tissés durant des décennies et de revivre d’autres 13 mai… » Au contraire, avait souligné après la séance le deuxième vice-président, Gil Brial, « c’est l’ensemble de la population qui est impacté par ces diminutions et l’ensemble des collectivités », car « c’est tout le monde qui souffre de l’insurrection et des actes terroristes de la CCAT ». Dans son explication de vote, le groupe Avenir en confiance avait ainsi noté que « tous les secteurs sont impactés, et toutes les populations sont concernées ».
Anthony Fillet