Depuis plusieurs jours maintenant, on constate une multiplication des post Facebook annonçant une reprise des violences sur Nouméa. Quel crédit faut-il leur accorder ?
C’est peu dire que depuis le 13 mai, la Nouvelle-Calédonie est traumatisée. Elle est traumatisée parce que personne n’imaginait que nous pourrions vivre autant de violence et de haine aussi brutalement. Ce traumatisme, dont beaucoup ne se sont pas encore extraits parce qu’ils en ont été victimes directement physiquement ou économiquement, fait que l’on craint et redoute que ces faits se reproduisent. Et donc, depuis plusieurs jours, Facebook bruisse de la rumeur selon laquelle, en ce début de mois de février (aux environs du 11 ou du 12), de nouvelles exactions vont avoir lieu. En règle générale les messages qui sont ainsi postés « s’appuient » sur d’hypothétiques révélations que feraient des représentants des forces de l’ordre. « Ça reste du conditionnel, mais j’ai eu l’info par un copain policier gradé, ils se sont préparés au niveau munitions », peut-on ainsi lire dans un de ces messages.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Nicolas Vignoles