Au lendemain de l’adoption par le Congrès de la Délibération Modificative n°6, puis à la province Sud de celle de son budget, les Loyalistes réagissent.
Concernant le vote par le Congrès de l’inscription au budget 2024 de 27 milliards d’avance remboursable par l’État, les Loyalistes soulignent que cette « véritable bouffée d’oxygène pour les collectivités calédoniennes, leur offre une meilleure visibilité budgétaire. Elle permettra notamment de répondre à des enjeux urgents tels que le paiement des salaires des agents, le règlement des prestataires et le financement des politiques publiques essentielles aux Calédoniens ». Au sujet du budget de la province Sud, adopté jeudi à l’unanimité, les Loyalistes insistent sur le fait que malgré un contexte de restrictions, « ce budget prévisionnel assure le maintien d’un niveau élevé d’investissements, condition sine qua none pour soutenir la reconstruction et la relance de l’économie calédonienne ».
Les restrictions à l’œuvre
Mais les Loyalistes insistent aussi sur les conséquences concrètes des émeutes du 13 mai dans la vie quotidienne des administrés. Et le message est clair. « Les élus Loyalistes de la province Sud, disent-ils, considèrent que les politiques d’assistanat ne peuvent se poursuivre. Les politiques publiques seront tournées vers ceux qui travaillent sans cesser d’accompagner les victimes d’accidents de la vie. Les politiques sociales ne peuvent plus être des moyens de subsistance à vie. Seul le travail permettra à chacun d’assurer son autonomie financière ». Dans le même ordre d’idée, les élus Loyalistes « défendront la réduction des dépenses publiques tout en s’opposant à la hausse de la pression fiscale sur les Calédoniens et les entreprises, qui apparait comme un non-sens économique et un effort supplémentaire injuste dans l’environnement économique et social actuel ». Les Loyalistes concluent leur communiqué en assurant aux Calédoniens, « qu’avec le concours de la France, sont à pied d’œuvre, à Paris comme à Nouméa, pour préparer la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie et poser les bases d’une relance économique durable dès le début de l’année prochaine ».