Alors que la Nouvelle-Calédonie traverse une période mouvementée, la Chambre d’agriculture et de la pêche de la Nouvelle-Calédonie (CAP NC) a tenu à préciser que les secteurs nourriciers sont en capacité de produire plus… à condition de conserver leurs lignes budgétaires.
Entre des finances publiques exsangues, une consommation locale ralentie, et la fermeture de la ligne aérienne avec le Japon qui impacte fortement la pêche hauturière… les secteurs de la pêche et de l’agriculture n’échappent pas à la situation dégradée. « Mais malgré ce marasme économique, nous avons des propositions et des outils de production qui existent toujours », a positivé Jean-Christophe Niautou, président de la CAP NC, lors d’une conférence de presse organisée hier dans l’institution.
La pêche et l’agriculture, des réservoirs de croissance
La CAP NC se propose notamment d’être « un relai pour la création d’emplois » , avec la l’objectif de créer 2 000 postes d’ici 2030 afin de « pérenniser les populations là où elles vivent », notamment en Brousse et dans les îles, mais aussi de « rajeunir la profession ». L’idée serait de créer des emplois – d’ouvrier agricole à ingénieur – sur l’ensemble des filières agricole et hauturière, de la production jusqu’à la distribution
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Béryl Ziegler