Alors que la situation économique et budgétaire de la Nouvelle-Calédonie est critique, le Rassemblement a tenu une conférence de presse hier pour détailler ses propositions et revendications.
Le ton monte au sein du parti historique. Opposé à toute « augmentation de la pression fiscale », le groupe au Congrès refuse notamment des réformes jugées « injustes » et « nuisibles » et l’« alourdissement de la dette ».
102 milliards de subventions sinon rien
Louis Mapou a annoncé une extension de l’emprunt de l’État pour la Nouvelle-Calédonie à hauteur de 120 milliards de francs. Le Rassemblement s’y dit « totalement opposé » au motif qu’il faudra rembourser ce prêt qui portera le taux d’endettement de la Nouvelle-Calédonie à 650 %. « Nous ne sommes pas en capacité de rembourser de telles sommes, explicite Virginie Ruffenach, vice-présidente du Rassemblement. Pour nous, c’est sacrifier la Nouvelle-Calédonie et les générations de demain. C’est une forme d’hypothèque de l’avenir. »
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Béryl Ziegler