Les autorités sanitaires du territoire viennent de lancer Antibioguide NC. Une application en ligne destinée à accompagner les professionnels de santé afin d’avoir « une utilisation plus appropriée de ces bactéricides ».
La résistance aux antibiotiques ne cesse de se développer dans le monde. Et le Caillou n’est pas épargné. A l’occasion de la « semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens du 18 au 24 novembre 2024 », organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la direction des Affaires sanitaires et sociales (DASS NC), lance Antibioguide NC, « une application destinée à accompagner les professionnels de santé dans un usage approprié des antibiotique », décrit le gouvernement dans un communiqué. « Ce nouvel outil numérique regroupe des recommandations actualisées et adaptées au contexte local pour guider les prescriptions en Nouvelle-Calédonie. Il s’adresse à l’ensemble des professionnels de santé du territoire », poursuit-il.
Recommandations et protocoles
Antibioguide a été élaboré « en fonction des spécificités de résistance bactérienne du territoire », comme il est écrit sur le site officiel, et « regroupe l’ensemble des recommandations et protocoles d’antibiothérapie pour en simplifier l’usage », comme précise le document du gouvernement, afin d’aider les professionnels libéraux, en ambulatoire et en milieu hospitalier. Et ainsi pallier les différentes vagues de départ. « L’application a vu le jour grâce à une collaboration entre les acteurs de la santé en Nouvelle-Calédonie : la DASS NC, le Centre hospitalier territorial (CHT), le Centre hospitalier du Nord (CHN) et l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie (IPNC) », précise le gouvernement. Des contributeurs aux spécificités multiples ont contribué au développement de cet outil pour une meilleure prise en charge du patient (infectiologues, biologistes et pharmaciens…), « garantissant ainsi un contenu parfaitement aligné avec les besoins locaux », affirme le gouvernement qui invite fortement les professionnels de santé à intégrer l’application dans leur quotidien afin « d’optimiser les bonnes pratiques d’antibiothérapie ».
Lucile Chaurand