Le centre hospitalier situé à Dumbéa est dans une mauvaise posture, souffrant d’un manque de personnel chronique et en progression.
Lors de leur venue sur le territoire la semaine dernière, la présidente de l’Assemblée nationale (Yaël Braun-Pivet) et le président du Sénat (Gérard Larcher) ne sont pas passés par le Médipôle, contrairement, un mois plus tôt, au ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, resté une petite heure sur place. « Je crois qu’il a compris le degré d’urgence », positivait alors le docteur Thierry De Greslan, président de la Commission médicale d’établissement (CME). « La santé, à l’égal de l’éducation et de la sécurité », est l’un des « piliers qui font que les gens restent » sur le territoire et « ont envie d’investir ». Le temps presse pour le « recrutement » de nouveaux médecins pour combler les départs, nombreux.
Au sujet de la réserve sanitaire, consistant en des renforts débarquant de Métropole pour moins d’un mois, le problème est qu’« il y a assez peu de volontaires pour venir chez nous aujourd’hui », l’image de carte postale s’étant assombrie. Et puis, « on ne reconstruit pas un hôpital avec des gens qui viennent trois semaines ». Le manque d’attractivité « s’est considérablement aggravé » depuis le 13 mai : il y a par exemple « 27 postes d’assistants » médicaux « qui sont libres et sans candidature enregistrée malgré nos publications ».
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Anthony Fillet