Le Palika et l’UPM, qui ont récemment annoncé prendre leur distance avec le FLNKS après l’élection de Christian Tein à la tête de l’instance, organisent leur congrès respectif ce week-end. Le Palika a rendez-vous à Kaala-Gomen, l’UPM à Poum.
C’est un week-end particulièrement attendu. Au point d’écrire un nouveau chapitre politique ? Alors que les différends sont de plus en plus nombreux dans les rangs indépendantistes, notamment depuis la nomination de Christian Tein à la tête du FLNKS, portée très clairement par l’Union calédonienne, certains partis historiques ont pris leur distance et tournent aujourd’hui le dos au Front. Sans pour autant s’en détourner complètement. Jusqu’à quand ? Le Palika et l’UPM, qui plaident pour une indépendance avec partenariat, n’ont jamais caché leur désaccord avec « l’élection » du leader de la CCAT, pourtant incarcéré en Métropole. « Ce qui s’est passé à Koumac est une véritable hérésie », avait ainsi lancé Charles Washetine, dans son discours d’ouverture, mi-septembre, à Noélly. Rebelotte, il y a trois semaines, lors de l’assemblée générale du parti organisée, cette fois, à Nouméa. « Il nous faut désormais trancher, car, au-delà de l’adhésion, il y a une ligne politique incompatible aujourd’hui avec les valeurs que nous avons toujours défendues », avait-il déclaré face à ses militants.
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Claire Gaveau