Le conseil municipal s‘est tenu jeudi matin à Boulari, sous la présidence d’Eddie Lecourieux, le maire de la commune.
Restrictions budgétaires
Le Mont-Dore ne fait pas exception. Comme ses voisines du Grand Nouméa, les émeutes ont mis à mal le budget de la commune, qui prévoit ainsi une nouvelle coupe budgétaire de 800 millions de francs pour la fin de l‘année. Tous les secteurs seront concernés par cette baisse du budget.
Des emplacements qui font débat
Les membres du groupe Générations Mont-Dore, dans un communiqué, se sont « fermement opposés à l‘instauration d‘un tarif exorbitant de 16 000 francs pour les commerçants du marché du Vallon-Dore. […] Cette décision risque de tuer leur activité et de condamner le marché ». Ils proposent donc de défendre « un tarif symbolique pour le marché du Vallon-Dore mais également pour le marché de Boulari, afin d’encourager l’installation de plus de commerçants, d’attirer davantage de clients et de favoriser un cercle économique vertueux au bénéfice de la commune ». Nina Julié plaide même pour « instaurer une gratuité jusqu’à la fin de l’année » afin de « redynamiser le marché de Boulari ». « Cela permettrait également d’éviter les vendeurs à la sauvette », dit-elle.
Eddie Lecourieux a répondu, dans le procès-verbal que nous avons consulté, que la Ville a déjà travaillé sur cette question et « ne fait pas payer les emplacements au Vallon-Dore puisque ce marché n’est pas complétement organisé et n’a pas les mêmes conditions d’accueil que le marché de Boulari qui bénéficie d’un endroit couvert, avec des aires de stationnement aménagées, des toilettes ». En revanche, il n’est pas favorable à la gratuité des emplacements car la municipalité « a malheureusement besoin de quelques recettes ».
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Lucile Chaurand