La chambre de l’instruction a rejeté la demande de mise en liberté de Guillaume Vama et décidé de le maintenir sous les verrous en Métropole. Quant à Joël Tjibaou, le parquet général s’est désisté de son appel.
Une étonnante volte-face qui a pris tout le monde de court. Mercredi matin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nouméa devait examiner le cas de Joël Tjibaou qui, après quelques semaines d’incarcération en détention provisoire au Camp-Est, avait été libéré par la juge d’instruction chargée d’enquêter sur le rôle joué par les responsables de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) dans l’insurrection violente de mai dernier.
Ce placement sous contrôle judiciaire, ordonné à la mi-octobre, avait particulièrement agacé le parquet général qui avait interjeté appel de cette décision et formé, aussitôt après, un référé-détention. Cette procédure d’urgence avait pour but de suspendre la fin de l’incarcération de Joël Tjibaou avant que sa demande de mise en liberté soit examinée par la chambre d’instruction. Mais le premier président de la cour d’appel de Nouméa avait donné raison au magistrat-instructeur et confirmé la libération de ce père de famille de 47 ans soupçonné d’avoir orchestré le blocage de la brigade de gendarmerie de Hienghène.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche