C’est un communiqué interne – transmis aux salariés – qui nous l’apprend. La direction de la SLN annonce la mise en sommeil de son site historique à Thio. Une décision lourde de conséquences.
Depuis le 2 avril, le centre minier de Thio, berceau de l’activité de la Société Le Nickel (SLN), fait face à une paralysie totale de ses accès et activités. C’est un conflit sur la gêne occasionnée par le roulage minier qui a mis le feu aux poudres, avant que viennent s’y greffer les exactions du mois de mai et les blocages de la CCAT. Résultat, les trois mines de la SLN – le Plateau, le Camp des Sapins et Dothio – sont à l’arrêt, tout comme son centre minier.
La situation, qui dure maintenant depuis plus de six mois, a poussé la SLN à prendre une décision radicale : la mise en sommeil de ses installations à Thio « du fait de l’empêchement absolu et durable d’y accéder et d’exploiter les mines ». Une décision précipitée par la prise en charge du chômage partiel de ses salariés raccourcie d’un mois.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Béryl Ziegler et Claire Gaveau