Depuis l’arrêt des transports en commun au début de la crise, le Syndicat mixte des transports urbains, l’organisation de tutelle de Carsud et Karuïa, travaille à une reprise. Celle-ci est envisagée pour le 1er octobre prochain. Mais dans des conditions forcément aménagées alors que « le réseau que l’on a connu avant le 13 mai n’existe plus ».
Naïa Wateou, la présidente du Syndicat mixte des transports urbains, conserve sa ligne. Le retour sur les routes des bus Taneo, samedi dernier, sont, comme elle l’avait déjà dénoncé, « un passage en force » de Karuïa. C’est même, « une prise d’otages ». Mercredi, à Belle-Vie, elle a longuement détaillé sa vision. « Il est important de rappeler que les émeutes du 13 mai dernier ont tout changé, débute-t-elle. Nouméa et le Grand Nouméa ont subi des impacts considérables, des dégâts immenses, des destructions de bâtiments, d’infrastructures, des pertes d’emplois et puis des finances de collectivité qui sont très largement impactées. » Et de questionner : « Pourquoi les transports publics feraient-ils exception ? » Aujourd’hui, selon les chiffres avancés, les dégâts se chiffrent à un peu plus d’un milliard de francs pour les transports publics.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Claire Gaveau