Les Loyalistes n’iront pas à Paris présenter le plan quinquennal

Alors qu’une délégation de différents groupes du Congrès doit prochainement faire le déplacement à Paris pour présenter le plan quinquennal, les Loyalistes ont annoncé, dans un courrier que nous avons pu lire, qu’ils ne se rendraient pas en Métropole.

Le groupe Loyalistes au Congrès n’ira pas présenter le plan quinquennal à Paris dans les jours à venir alors qu’une délégation de différents partis politiques doit prochainement faire le déplacement. Dans une lettre que nous nous sommes procurée, adressée directement à la nouvelle présidente de l’institution, Veylma Falaeo, le groupe non-indépendantiste justifie cette position, alors même qu’il a voté en faveur de cette proposition de plan « visant à assurer le sauvetage financier des institutions calédoniennes et la relance de l’économie du territoire ». Une proposition qu’ils jugent même être « une pierre utile à l’édifice de la reconstruction économique du territoire ».

Des conditions qui ne sont « plus réunies »

Mais, selon Les Loyalistes, « les conditions ne sont plus réunies ». « En premier lieu, nous regrettons l’absence du Palika dans cette délégation. Nous pensons que la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie ne peut se réaliser sans les composantes politiques calédoniennes qui défendent une voie pacifique et constructive pour sortir de la situation de crise que traverse le pays. Nous pensons également qu’en l’absence d’un gouvernement pleinement constitué à Paris, cette délégation ne se rend pas en Métropole au moment opportun. Pour discuter d’un tel plan de relance, il est essentiel d’échanger avec des interlocuteurs gouvernementaux en poste et prêts à agir. Une condition qui ne sera malheureusement pas remplie avant plusieurs semaines », peut-on lire dans le courrier, signé par Françoise Suve.

Plan quinquennal : une initiative d’intérêt général

La troisième raison évoquée concerne le manque de coordination entre les institutions calédoniennes alors que ce plan quinquennal s’ajoute « au plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation présenté par le gouvernement local ». « Afin de travailler à mieux synchroniser les initiatives (…) et pour laisser le temps aux prochains ministres de prendre pleinement connaissance du dossier calédonien, nous vous proposons donc de reporter la visite de la délégation à Paris », concluent les Loyalistes.

Quelle position pour les autres ?

Seront-ils imités par d’autres groupes ? A l’heure actuelle, le Rassemblement, Calédonie ensemble et l’UC-FLNKS ont maintenu leur déplacement à Paris.

Cette proposition de plan portée par Calédonie ensemble, qui prévoit notamment le versement de 500 milliards de francs par l’Etat sur cinq ans (2024-2029), a été votée en large majorité le 28 août dernier par les élus du Congrès. Seule Maria-Isabella Saliga-Lutovika a voté contre, alors que le Palika s’est abstenu pour ne pas être en concurrence avec le plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction présenté par le gouvernement de Louis Mapou.

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