Rapporté par l’agence officielle de presse azerbaïdjanaise Azertag, le « Front de libération des colonies françaises » a répondu à l’avis de la France recommandant à ses ressortissants de ne pas se rendre en Azerbaïdjan.
Ce fameux Front a publié un communiqué, à l’en-tête duquel on retrouve notamment le logo du FLNKS, pour dire que « les avertissements alarmants du ministère français des Affaires étrangères à l’égard de l’Azerbaïdjan ne sèment la confusion chez personne ». Selon ce communiqué, la prochaine étape du gouvernement sera sans doute d’interdire totalement aux « citoyens français » de se rendre dans le pays en question, un décision jugée « contraire aux droits de l’homme et à la libre circulation des personnes et des biens ». Mais tout cela, dit le fameux Front de libération, est pour empêcher le Groupe d’initiative de Bakou de remplir sa mission qui est « de mettre fin au colonialisme dans le monde ».
Une image de la France dégradée ?
Si l’on en croit le communiqué, largement repris sur les pages Facebook indépendantistes, « la France est bien consciente de la dégradation de son image au niveau international », parce que le Groupe d’initiative de Bakou a attiré l’attention de la communauté internationale sur la façon dont la France se comporte et continue de se comporter envers les populations locales, « la situation actuelle de Kanaki (Nouvelle-Calédonie) en est le meilleur exemple (sic) ».
« Le Front de libération des organisations des dernières colonies sous esclavage français se révolte contre ces méthodes d’un pays en déclin politique, qui n’hésite pas à recourir aux astuces les plus grossières et antidémocratiques pour protéger ses colonies. L’objectif est ici de conserver sa place dans le hit-parade des grandes puissances navales tout en préservant leurs intérêts qui leur permettent de pérenniser leur existence », peut-on encore lire. Et de conclure, « nous continuerons à travailler avec le Groupe d’initiative de Bakou dans le cadre défini par l’ONU, ainsi qu’avec tout autre partenaire que nous jugerons nécessaire pour parvenir enfin à notre indépendance et protéger les intérêts de nos peuples ».
Nicolas Vignoles