Après le chaos économique et social, voici le chaos politique. Il a été orchestré en fin de semaine dernière par la prise de possession du FLNKS par l’UC, le RDO et la CCAT.
Deux jours de travaux se sont achevés par l’adoption d’une motion finalement sans surprise. Le plus surprenant est sans doute que l’Union calédonienne (UC), le Rassemblement démocratique océanien (RDO) et la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) réaffirment « la volonté de construire un pays dans lequel le vivre-ensemble est un pilier et dans cette optique demande à l’ensemble des responsables politiques, institutionnels, religieux, coutumiers, ainsi que ceux du monde économique et social, de répondre à l’urgence sociale, de mettre tout en œuvre et de participer à la reconstruction du pays ».
Pour le reste, et comme prévu, les participants à ce qui est présenté comme le 43e congrès extraordinaire du FLNKS ont décidé de « la mise en place d’une gouvernance forte avec la nomination d’un président, d’un vice-président et d’un bureau politique composé de l’ensemble des groupes de pression ». C’est ainsi que Christian Tein dit « Bichou » a été nommé « en qualité de président du FLNKS » alors que l’organisation a confirmé « l’intégration de toutes les forces nationalistes au sein du FLNKS ». Pour ce qui est de l’avenir, l’UC, le RDO et la CCAT, désormais reconnue « au même titre que les comités de lutte concernant les discussions », ce que Palika et UPM apprécieront, « confirment la trajectoire de l’Anse-Vata, actée au 41e congrès du FLNKS et l’objectif reste bien l’indépendance pleine et entière de Kanaky ». A ce sujet, les discussions avec « l’Etat colonial », concernant les « modalités d’accession à la pleine souveraineté », devront « commencer en Kanaky ».
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Nicolas Vignoles